Face à ce constat, on peut se rendre à l’évidence : tous les patients souffrant d’édentement complet n’étant pas des candidats à l’implantologie, les indications de prothèses amovibles complètes (PAC) ne sont pas près de disparaître.
Et même s’il s’agit d’un traitement bien codifié avec son alternance de séances de clinique et de laboratoire, le respect scrupuleux des étapes n’est pas toujours garant du succès du traitement et de la satisfaction du patient.
En effet, derrière l’outil élaboré, on ne peut oublier que se cache un patient. Le succès se trouve plus dans l’adéquation avec les demandes et les espoirs du patient édenté complet, que dans la satisfaction de l’équipe soignante devant le résultat de son travail.
La masterclass dédiée au traitement du patient édenté complet bimaxillaire est une séance particulière. Il s’agit d’un enseignement rapproché de perfectionnement et de partage d’expérience, destiné à un groupe limité de participants.
Pendant une journée, Marwan Daas, Karim Dada, Bernard Giumelli, Marc Lamy, Catherine Millet, Patrick Missika, Juliette Rochefort et Claudine Wulfman vont traiter, à un niveau d’expert, les différents aspects des thérapeutiques dont dispose le chirurgien-dentiste.
• Maîtriser l’ensemble des étapes clefs de conception d’une prothèse amovible complète : de l’étude du profil du patient à la prise en charge des doléances
Le praticien averti est en droit de s’interroger :
– en quoi la muqueuse buccale des édentés complets est-elle modifiée ?
– quelles sont les lésions rencontrées chez les patients édentés et quand faut-il les biopsier ?
– quelle conduite tenir face aux patients algiques difficiles à appareiller ?
L’élaboration d’une PAC nécessite plusieurs séances en clinique et au laboratoire.
La mise en place des prothèses, séance ultime à leurs yeux, peut être vécue alors comme le début d’une désillusion et la mauvaise prise en charge des doléances peut aboutir à un échec thérapeutique.
Malgré le respect des bonnes pratiques, le traitement par PAC peut se conclure par un échec avec une rupture du lien unissant le patient et son praticien. Sous-estimer ou méconnaître la responsabilité juridique peut alors réserver des déboires pécuniaires, qui sont parfois sans aucune mesure avec le soin apporté par l’équipe soignante à conduire le meilleur traitement possible dans l’intérêt de son patient. Les obligations médico-légales, le devoir d’information, la rédaction du devis, le consentement éclairé, les recommandations de bonnes pratiques et l’obligation de moyens s’accordent ici au résultat spécifique à la prothèse amovible. Tout praticien doit apprendre à gérer la contestation d’un patient et éviter les conflits.
• Appréhender et aborder avec plus de sérénité les cas complexes de PAC
Cependant, il devient indispensable d’envisager des thérapeutiques nouvelles plus adaptées à des situations d’exception. Force est de constater la demande croissante de nos patients, de plus en plus relayée par les médias, pour une alternative implantaire, apportant une amélioration du confort et de la qualité de vie. C’est ce qui a été défini par le professeur Branemark comme la « troisième dentition », et l’évolution majeure des thérapeutiques implantaires mérite d’être prise en considération sans compter qu’il est de notre responsabilité et de notre devoir d’information de proposer ces traitements. Il n’est plus à douter de l’apport de l’implantologie dans le traitement de l’édenté complet.
• Actualiser votre vision de la PAC, aller plus loin et dépasser vos limites !
Masterclass C42
Jeudi 29 novembre – 9h/17h
Responsable scientifique : Anne-Laure Charreteur
Conférenciers : Marwan Daas, Juliette Rochefort, Marc Lamy, Catherine Millet, Karim Dada, Bernard Giumelli,
Patrick Missika, Claudine Wulfman
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